Si vous avez feuilleté un peu les journaux et surfé sur internet cette dernière semaine, vous avez été peut-être surpris de découvrir, comme moi, parmi les sujets abordés, plusieurs articles liés au monde viticole. Et, plus précisément, au monde viticole roumain.

Mon attention a été attirée par ces textes pour deux raisons : la première a affaire au fait que je suis un grand amateur de vin et, en conséquence, j’aime bien être toujours au courant de tout ce qui se passe dans ce domaine. La deuxième raison est liée plutôt à l’image que ce pays de l’est de l’Europe a en France. Rares sont les occasions où, si les médias français parlent de la Roumanie et des Roumains, c’est pour vanter ce pays et ses habitants.

Vous comprenez, donc, à quel point des titres tels que " Le vin roumain à la conquête de l’Europe " (Le Monde) ou " Des vignes de Roumanie, un vin nouveau à la conquête de l’Europe "  (Le Point) ont suscité mon intérêt. Et, en effet, en essayant d’aller un peu plus loin dans le sujet j’ai découvert plein de choses intéressantes. 

Saviez-vous, par exemple, que la Roumanie est le 9^e pays producteur de vin dans le monde et le 1^er parmi les pays de l’Europe centrale et orientale ? Il paraît que la viticulture a commencé à se développer dans cette région en même temps qu’en France, c’est-à-dire sous l’Empire Romain.

En Roumanie, il existe quatre grandes régions dominées par des vignobles : la Transylvanie (renommée plutôt pour être le berceau du comte Dracula que pour ses vins), la Valachie, la Moldavie et la Dobroudja. La superficie totale cultivée est de plus de 250000 hectares. On y trouve des cépages européens classiques, tels que le sauvignon, le pinot gris, le chardonnay, mais aussi – et c’est ça qui m’intéresse surtout – des cépages autochtones : les Fétéaska Neagra et Alba (noir et blanc), le Tamaioasa Romaneasca, le Grassa de Cotnari, le Busuoiaca de Bohotin… Des noms presque exotiques pour moi, qui ne font que réveiller mes papilles. Il n’y a pas de doute qu’il s’agit de vins de haute qualité, surtout si l’on prend en considération le fait que certains de ces vignobles sont situés à la même latitude que ceux de Toscane ou que les vignobles qui donnent nos fameux vins de Bordeaux.

Hélas, petit souci : je n’ai pas réussi à apprendre si l’on y produit également du vin cacher. J’aimerais bien déguster ces vins roumains qu’on s’empresse de vanter ce dernier temps un peu partout, mais seulement s’ils ont le hekhsher, c’est-à-dire le certificat qui nous garantit que le produit est propre à la consommation. En attendant, je vais me contenter de nos classiques vins français : Bordeaux, Bourgogne, Languedoc-Roussillon…

Si, comme moi, vous ne consommez que des vins cacher et des champagnes cacher, sachez que vous pouvez en commander en ligne, à des prix plus convenables que ceux qui vous sont proposés directement en magasins. D’ailleurs, j’ai déjà écrit un article à ce sujet, que vous pouvez lire ici.